Emma Vassenet, jeune espoir du squash français
"J’ai découvert le squash par hasard… aujourd’hui, j’ai envie d’en faire mon métier."
Elle a 18 ans. Elle est la benjamine de la fondation.
Et pourtant, dès qu’Emma Vassenet parle de squash, on entend déjà la voix d’une athlète du haut niveau.
Un ton posé. Une réflexion claire. Des mots choisis.
Et cette phrase, qui revient comme une évidence :
“Je veux me structurer. J’ai envie de tout faire pour réussir.”
De la gym à la natation, du terrain à la raquette
Avant le squash, il y avait eu d’autres sports : la gymnastique, la natation, l’athlétisme. Emma a toujours aimé bouger, tester, se confronter.
Mais un jour, presque par hasard, elle pousse la porte d’un club de squash.
“Je n’étais pas prédestinée à ça. J’ai testé… et j’ai tout de suite adoré. C’est physique, c’est stratégique, c’est exigeant. J’ai accroché direct.”
En quelques mois, le jeu devient sérieux.
Emma enchaîne les compétitions, découvre l’intensité du haut niveau, et grimpe les échelons.
À 18 ans à peine, elle joue en Nationale 1, fait partie du groupe France junior, et vise désormais les championnats d’Europe U19.
Une envie claire : se structurer
Ce qui frappe quand on échange avec Emma, c’est sa lucidité. Pas de grandes phrases, pas d’excès de confiance…juste une envie sincère de bien faire les choses.
“J’ai envie d’apprendre. De comprendre ce qu’il faut mettre en place autour de moi. D’avoir un cadre.”
C’est là que la fondation RESPECT intervient.
Pas pour tout faire à sa place. Mais pour l’aider à construire. À comprendre. À anticiper.
Construire un double projet solide (sport + études)
Planifier ses saisons avec justesse
L’accompagner dans ses premiers choix stratégiques
L’aider à appréhender la gestion de carrière, la récupération, l’image, le mental…
Emma et la découverte du “haut niveau invisible”
Lors du dernier stage en avril, Emma découvre une nouvelle dimension de la performance. Des séances poussées, parfois deux fois par jour, de la fatigue à gérer, des temps de récupération à optimiser…
Mais surtout, elle partage le quotidien d’athlètes de haut niveau venus d’autres disciplines.
Elle observe, elle échange, elle s’inspire.
Et elle comprend que la progression ne passe pas seulement par l'entraînement, mais aussi par ce qu’on construit autour : l’environnement, le collectif, la rigueur partagée.
Un vrai plongeon dans le monde du haut niveau.
“J’ai réalisé à quel point chaque détail compte. Le sommeil, la récup, l’environnement…
Et c’est rassurant d’être entourée de gens qui savent. Qui partagent, qui expliquent.”
Pour la première fois, elle ressent aussi ce que signifie faire partie d’un collectif.
Mais elle ne se sent pas “petite”. Juste à la bonne place, au bon moment, pour apprendre.
Emma n’a pas suivi le parcours classique.
Elle n’a pas été repérée à 10 ans, n’a pas grandi dans une structure d’élite.
Et c’est peut-être ce qui fait sa force.
“Je n’ai pas envie de me mettre de barrière. Je veux aller chercher mon potentiel. Et je sais que j’ai encore beaucoup à construire.”
À long terme, elle rêve des Jeux.
Mais pour l’instant, elle rêve surtout de progresser. De jouer mieux, plus juste, plus fort. Et ça, c’est déjà énorme.